mardi 26 mai 2009

Hope.

Face au monologue de la nuit, Suave & sensuelle; tout bruit se révéle alors descriptible dans un Silence qui en devient tout aussi beau. Du chant des cigales, au petit crapaud; le tonnerre gronde au loin dans les collines. & le monologue devient un discours, le Silence une Symphonie. Etrange clarté, au loin, si je ne m'abuse, m'interpelle & éveille ma Curiosité. Un ver-luisant, peut être, ou bien un éclair - au Chocolat. & le bruit du vent faisant Valser les feuilles me rappelle le doux son de la Mer; innombrables vagues s'éclatant contre les digues, & venant mourir, timides, en rouleaux d'écume sur les Rochers.
Les eclairs, pendant ce temps, ne cessent de découper l'Univers nocturne en fine tranche, isolant à leur insu quelques groupes d'Etoiles; La pénombre calme & insolente s'en voit toute dérangée; grosse menteuse plein d'ilusions & de Rêves. C'est l'Espoir de ceux qui n'en ont Pas. Soudain, Madame Pluie s'abbat sur le paysage endormit, envoutant la moindre tonalité dans sa chevelure mouillée; Un monde Lacrymal, ce ne serait pas si Mal. La nuit, aux formes infinies, se déssine entre pluie & tonnerre; tout comme le Monde, vaste sphére bléssée, se débat entre Guerre & Paix.
& la petite fille au cheveux Bouclés s'endort ce soir là, entre pensée amére & douce symphonie. Bercée par la chaleur rassurante de l'Atmosphére. [...]


à Tous les Rêveurs.
26 Mai. - 00h03 -
Toxine Hell

jeudi 7 mai 2009

Ne Croisons pas les Jambes.

& Elle se mare, elle. Pendant que tu pleures à tes jours perdus.
& Elle s'habille, elle. Pendant que toi tu erres à demi nu.
Antise, Reine des plus démunis;
De son futur Malheur, tu ris.

Aucun recoin ne t'est inconnu. Jamais dans ses draps, tu ne te seras perdus. & le Monde sait à quel point tu Aimes l'Amour; mais tu affirmes, malheureux, en avoir fait le tour. Tout comme les siéges de la Grande Roue, à la Foire du trone, que tes souvenirs ont chauffé; d'où tes désirs ont déchanté. La glace fruitée a fondu entre tes doigts collants. & tu ne ressent que la Chaleur, maintenant. Corps décharné & froid; tu préféres la présence d'un pantin, plutot que celle de ses bras. Les odeurs, tu ne les perçois plus; la beauté est devenu une intrue. Intrusives dans ta vie, tes nouvelles compagnes, les larmes, t'accompagnent dans le fin fond d'une campagne. inexplorable; incontrolable.

mardi 5 mai 2009

Comme si c'était Possible.

Je t'ai tellement aimée, tellement surestimée, que tu ne pouvais que me décevoir.
& tu m'as tellement déçue; Je te hais.

& comme si c'était possible, tu sombres dans les couloirs de l'oublie; à défaut de t'appercevoir, je t'éfface. Comme si c'était Possible. Comme si c'était Facile.
Brave Pute.
& tous ces mensonges qui se fredonnent avec lassitude & envie comme une chanson ringarde innoubliable.
Impersonnelle, je te pensais intemporelle. Je me suis bien trompée. Tu traverses le temps, & te fonds dans la masse, comme une ombre sans soleil. Comme une enfant sans Amour.
Tu pourras dire ce que tu veux de moi, je resterai sourde.

lundi 4 mai 2009

En attendant la suite.

Epuisée de puiser les puits des puisards ; & puis Zut !